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Catulle, toujours à genoux.

Ah bien ! oui, cela en a l’air.

Laurence.

Comment, vous osez ! Oh !… c’est trop fort !… Taisez-vous ! Il ne m’est pas possible d’en entendre davantage !… Taisez-vous, ou j’appelle !…

Catulle, marchant sur les genoux. Vous ne ferez pas cela.
Laurence.

Vous verrez bien !

Catulle, même jeu.

Je vous en défie !…

Laurence, saisissant le cordon de la sonnette.

Ah ! vous m’en défiez ?

Catulle, toujours à genoux.

Ah ! pas de blagues ! (À part.) J’ai peut-être été un peu loin.



Scène XV.

Les Mêmes, COCAREL.
Cocarel, qui les considère depuis un moment.

Ah ! parfait !

Laurence.

Mon mari ! (À Catulle qui est toujours sur les genoux.) Mais relevez-vous donc, vous ! Vous voyez bien que vous me perdez.

Catulle.

Oh ! ne craignez rien, ce n’est que votre mari.

Cocarel, railleur, descendant entre eux.

Allons, Madame, voilà qui est bien… Il paraît que je vous dérange.

Laurence, effrayée de ce qu’elle a fait.

Oh ! Sosthène ! ne crois pas… je t’en supplie !…