vrai. Et moi qui allais presque faire des excuses ! (à Roger.) Mais alors, monsieur, si vous n’êtes pas… je puis toujours espérer…
Roger. — Ah ! ça ! Demandez à ma cousine.
Madame ?
CoraCora. — M. Tristan, voici ma main.
Tristan, à ses genoux. — Ah ! Madame !…
Et dire que j’ai été aussi bête que cela, moi ! Bah ! chacun son tour…
Ah ! monsieur, combien je suis aise que vous soyez le cousin de ma femme !
Roger Vous êtes bien bon, monsieur !
Eh bien ! qu’en dites-vous ?
Je dis madame que vous étiez née pour être comédienne ! (Tirant le volume qu’il avait dans sa poche.) Ah ! à propos, voici Nana… quand vous l’aurez fini, je vous apporterai autre chose.
Merci !
Scène IX
William Tante ! tante !
Cora Ah ! William… viens ici, mon chéri ! (Elle le prend dans ses bras et lui montrant Tristan.) Tiens, tu vois ce monsieur, c’est lui qui sera ton oncle à présent.
Willliam Ah !… ça m’est bien égal !
Ah ! quelle indifférence… tout le portrait de Cora. Allons, c’est bien le fils de sa tante !