Thomazier. — Ah ! et pis quoi ?… hé ! hé ! hé !
LiLiane, à Eglantine. — Oh ! ma chère, mais elle l’engueule !
Alice. — Qu’est-ce que tu dis ?
Thomazier. — Je dis : "Et pis quoi ? hé ! hé ! hé ! "
Alice. — Et pis ça, tiens !…
Elle lui donne un soufflet.
Thomazier, se frottant la joue. — Oh !
Constant, qui est en train de servir un client se retourne au bruit et à Thomazier. — Monsieur a appelé ?
Thomazier. — Non ! Oui !… Du champagne !
Il s’assied.
Eglantine. — Oh ! la rosse ! As-tu vu ça ?… Battre un enfant !
Liane. — C’est dégoûtant !
Clorinde, voyant Mathilde qui, sortant du lavabo, regagne sa table. — Ah ! Bonjour Mathilde !
Mathilde. — Clorinde ! Comment tu vas ?
Durand, saluant. — Madame.
Mathilde, présentant. — Mon amant, monsieur… Comment tu t’appelles déjà, un nom à coucher dehors ?
Durand, très simplement. — Oh !… Durand !
Mathilde, étonnée. — Tiens !… (Bonne enfant.) Ah ! non, c’est pas toi, c’est vrai, c’est un autre… (Présentant.) Mon amant, Monsieur Durand, Madame Clorinde.
Salutations.
Clorinde. — Enchantée !… Monsieur porte là un nom bien connu.
Durand s’incline, flatté.
Liane, à Eglantine. — Mais si, viens donc, rien que pour l’embêter.
Mathilde, à Clorinde. Tu soupes avec nous ?
Marjolet s’assied.
Clorinde. — Merci, je suis là, avec mon ami. (Salutations.) Mais on peut rapprocher les tables.
Ils rapprochent le 4 du 6.
Liane, qui, suivie d’Eglantine, est arrivée à la place d’Alice, feignant la surprise. — Ah ! Alice !
Eglantine. — Bonjour, Alice !
Liane. — Comment vas-tu, Alice ?
Eglantine. — Tu vas bien, ma chérie ?
Alice. — Mais très bien, merci. Prenez-vous quelque chose avec nous ?
Liane et Eglantine. — Mais comment donc !
Motchepoff. — Eh bien ! l’addition ?
Prosper. — L’addition du 1. Pressons !
Le Garçon. — L’addition du 1 !
Alice, présentant. — Mon ami, Monsieur Thomazier.
Liane et Eglantine. — Ah ! Enchantée…
Thomazier. — Ah ! et pis, quoi ! hé ! hé ! hé !
Chaflard, à Eugène qui a regagné sa place. — Eh ! bien, je crois que ça va,