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Mais c’est ma consolation de te voir décorée ! Est-ce que cela n’est rien de pouvoir être fier de sa femme ?

Madame Paginet. — Ah ! que tu es bon !…

Livergin, à sa femme. — Ils sont cornéliens !…

Plumarel. — Et puis, d’ailleurs, ce n’est que partie remise, je vais faire des pieds et des mains !…

Paginet. — Ah ! cher ami !… Je n’osais pas vous en prier !

Livergin, bas à sa femme. — Je savais bien que c’était le décorateur de la famille !

Paginet. — Mais qu’est-ce que je vois ? Vous n’avez pas votre bouquet ?

Plumarel. — Mais, monsieur, je ne savais pas si je devais le rapporter.

Paginet. — Eh bien ! en voilà un fiancé qui vient sans son bouquet !

Plumarel. — Alors… je suis toujours fiancé ?

Paginet. — Si vous êtes fiancé !… en voilà une question !

Madame Livergin et Livergin. — Hein !

Paginet. — Vous allez voir si vous êtes fiancé ! (Appelant.) Simone !

Voix de Simone. — Voilà, mon oncle !

Scène XVII

Les Mêmes, Simone, Dardillon

Simone, entrant, suivie de Dardillon. — Allons ! venez ! Faites votre demande !

Dardillon. — Oui !… (À Paginet.) Monsieur, j’ai l’honneur de vous demander…

Paginet. — Oui, plus tard, mon ami… (Aux Livergin.) Mes amis, j’ai le plaisir de vous annoncer les fiançailles de ma nièce Simone avec monsieur Plumarel.

Simone. — Hein ?

Dardillon. — Encore ! Ah ! (Il tombe sur un fauteuil. Tout le monde entoure et félicite Simone et Plumarel.)

RIDEAU.