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Moulineaux, vivement.
Oui ! c’est… c’est pour vous…
Madame Aigreville.
Hein !
Moulineaux, se reprenant.
Pour vous faire honneur !
Yvonne.
C’est-à-dire que monsieur a veillé un de ses malades… un malade qui a une agonie chronique !
Moulineaux, se reprenant.
Voilà !
Madame Aigreville.
Vous êtes donc médecin de nuit, vous ?
Moulineaux.
Non… mais quand il y a des bals… (Se reprenant.) des balades… un médecin se doit à ses balades !…
Madame Aigreville.
Vous êtes enrhumé…
Moulineaux.
Un peu… oui…
Madame Aigreville.
Yvonne, tu ne fais pas de tisanes à ton mari ?
Yvonne, sèchement :
Mon mari n’a qu’à se faire soigner chez ses malades… dans ses consultations chorégraphiques !
Madame Aigreville.
Oh ! mais que tu es donc âcre avec ton mari !
Elle prononce câcre.
Moulineaux, vivement.
N’est-ce pas qu’elle est câcre ! horriblement câcre !
Madame Aigreville.
Est-ce qu’il y aurait de la brouille ?
Moulineaux.
Non, mais il a des gens qui se lèvent mal !