s’est endormi sans belle-mère… et qu’on en trouve une à son réveil !… il y a toujours un moment… Embrassez-moi, belle-maman… (Madame Aigreville lui passe ses bras autour du cou.) Oh ! mais ne me secouez pas trop… parce que quand on vient de dormir…
Vous venez de dormir ?
À peine…
Ca se voit… vous avez la figure d’un homme qui a trop dormi !…
Allons donc ?… Eh ! bien vrai, vous êtes physionomiste.
Ah ! mes enfants… mes enfants… que je suis heureuse de vous revoir.
Eh bien ! qu’est-ce qui vous prend ! (À part.) Elle a le retour mouillé, belle-maman !
Ne pleure pas, maman.
Je ne pleure pas…
Non, merci ! Elle pleut !
C’est l’émotion de vous revoir !… Ce cher Moulineaux, il a maigri, il a maigri… (À Yvonne.) Il est vrai que de ton côté, au contraire… Ah ! Moulineaux, le mariage a du bon !… Pourquoi êtes-vous en habit noir, vous allez à un enterrement ?