Emma. — Ah ! que voulez-vous ! je suis impressionniste ! D’ailleurs, vous savez, ce que j’en fais, c’est pour que vous n’alliez pas vous imaginer que vous me plaisez.
Hector. — Moi, madame, une telle supposition !
Emma, regardant vers la fenêtre. — Ah ! c’est que les hommes sont si fats !
Hector, à part. — Ah ! elle nous arrange bien !
Emma, d’un ton décidé. — Mais, maintenant que vous voilà convaincu, maintenant que vous savez à quoi vous en tenir, eh bien ! nous pouvons commencer, faites-moi la cour !
Elle va se replacer sur sa chaise.
Hector. — Ah, çà ! voyons, madame ! ce n’est pas sérieux ! Avouez que c’est une gageure.
Emma. — Mais, du tout !
Hector. — Allons donc ! vous voudriez me faire croire… Ah ! tenez, finissez cette comédie et dites-moi franchement où vous voulez en venir.
Emma. — Je veux en venir à ce que vous me fassiez la cour, là ! (Elle, montre la place où elle est.)
Hector. — Mais, madame, je n’ai pas d’amour pour vous.