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ACTE DEUXIÈME

La garçonnière de Moricet. — Mobilier très élégant au dernier goût du jour. — À gauche, premier plan, un piano droit adossé au mur ; le piano est ouvert avec un morceau de musique sur le pupitre ; partitions, bibelots sur le piano. — À gauche, deuxième plan en pan coupé, une porte à deux battants dont le battant de gauche est fixe, et qui ouvre sur l’intérieur ; la porte est munie d’une serrure ouvrant et fermant à double tour. — Au fond, à gauche, face au public, une élégante alcôve tendue en tapisserie très claire et très suggestive représentant un Triomphe de Vénus quelconque ; un bandeau de soie et des rideaux de même étoffe, le tout artistement drapé, encadrent cette alcôve. Dans l’alcôve, un lit dont la couverture (composée d’un couvre-lit, d’une couverture de laine blanche et d’un drap) est défaite toute prête pour se coucher. La tête du lit est à gauche ; près de la tête du lit, un petit guéridon de nuit ; sur le guéridon, un bougeoir et des allumettes ; sous le guéridon, une paire de pantoufles. Au pied du lit, regardant la tête, un fauteuil ; par terre, une descente de lit en peau d’ours. — Au fond, à droite du lit, une fenêtre avec bandeau et rideaux pareils à ceux de l’alcôve ; stores à l’italienne relevés l’un plus haut que l’autre sur les deux battants de la fenêtre. — La fenêtre donne sur un balcon avec vue sur la rue par le clair de lune. — À droite, en pan coupé, une porte à deux battants ; elle est munie