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Gontran, à part
Il pourrait parler au singulier.
Pendant ce qui suit, Gontran, pour s’assurer les bonnes grâces de son oncle, le félicite sur son pantalon. D’un coup de main expert il corrige, de temps en temps, un pli défectueux, comme font les tailleurs quand ils vous essayent un vêtement.
Moricet, à mi-voix, à Léontine qui a gagné la gauche
C’est pas gentil, vous savez, ce que vous avez fait, d’aller raconter à votre mari.
Léontine
Ah ! vous trouvez…
Moricet
Je ne vous dirai plus jamais rien, moi.
Duchotel
Sapristi ! Il faut que j’envoie une dépêche ! (Il fait mine de se diriger vers le secrétaire, mais à ce moment, Gontran, qui a continué son manège, est en train de lui tirer son pantalon sur le cou-de-pied, de telle sorte que Duchotel, retenu par la jambe, manque de tomber.) Mais laisse-moi tranquille, toi ! (Il va au meuble de droite et, s’apercevant que le meuble est boiteux.) Ah çà ! qui est-ce qui a retiré… Ah ! le voilà !…
Il va prendre le livre de Moricet qui est sur la table et l’emporte pour en caler le meuble.