perce cependant la vanité.) Vous n’avez pas encore parcouru mon dernier volume : « Les larmes du cœur » ?
Non, pas encore, mon mari l’a pris pour le lire… (Reprenant le premier ton.) Alors, ma foi, qu’y a-t-il d’étonnant à ce que vous ayez pris dans ma pensée, dans mon esprit un ascendant plus grand que le commun des mortels ! Il y a une place pour toutes les affections dans le cœur… Il est assez grand pour que la part que l’on donne à l’un, ne vienne pas rogner sur la part de l’autre… (Se levant et bien carrée.) mais si la femme peut disposer de son cœur, l’épouse ne peut pas disposer de la femme, car l’épouse n’appartient qu’à son mari.
Ah ! son mari !
N’en dites pas de mal, c’est votre ami !
Certes, c’est mon ami… même il vaut mieux que vous, allez ! Il a confiance en moi, lui…
Et c’est comme cela que vous lui rendez son amitié.