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de l’épaule droite de façon à l’envoyer du côté de Léontine et prend un air détaché.
Léontine, qui a couru après Gontran, le rattrapant et l’entraînant à gauche, bas et vivement

Pas un mot de cette nuit ! Vous aurez les cinq cents francs que vous demandiez.

Elle le lâche en le repoussant légèrement de l’épaule gauche de façon à l’envoyer du côté du Duchotel, et comme celui-ci prend un air détaché ; Moricet de même.
Gontran, agréablement surpris

Tiens ! Tiens !

Tous quatre restent en ligne, face au public, sans rien dire, Duchotel, Léontine et Moricet l’air détaché comme il est plus haut. Gontran les considérant, ahuri.
Duchotel, après un temps, à Léontine

Eh ! ben ?… (Léontine et Moricet le regardent.) Voilà, je l’ai lâché !

Léontine

Eh bien ?… moi aussi !

Duchotel

Ah ! oui !