Cette page a été validée par deux contributeurs.
Moricet, même jeu
Oui, ce sont des ramoneurs de nuit… Ça se fait la nuit maintenant. (Il court à la porte de la chambre où est Léontine et pousse le verrou. — À part.) Ouf ! comme ça, elle ne sortira pas !…
Duchotel, qui n’a pas bougé de sa place, à Moricet, d’un air railleur
Pourquoi pousses-tu le verrou ?
Moricet, très décontenancé
C’est pour la suie… pour que la suie n’entre pas ici !
Duchotel, redescendant un peu
Allons donc, mon cher, tu me racontes des histoires… avoue donc que tu es en bonne fortune.
Moricet
Moi ?…
Duchotel
Mais quoi, il n’y a pas de honte ; d’ailleurs je n’ai qu’à voir ce petit souper à deux couverts.
Moricet
Mais non, mais non… le souper… le souper, il y était quand j’ai loué l’appartement… C’était un appartement garni.
Duchotel, railleur
Mâtin ! on garnit bien les appartements…