Tous, avec désespoir. — Ah !
Patrice. — Mais si, mais si, que diable ! Il faut réagir ! Vous êtes des hommes !
Madame Jambart. — Oui.
Patrice. — Après tout, qu’est-ce qui vous prouve que la dépêche est authentique ?
Tous. — Ah ! mon Dieu ! mais c’est vrai !
Patrice. — C’est peut-être une farce qu’on a voulu vous faire.
Tous — Au fait !…
Patrice. — C’est aujourd’hui le 1er avril.
Tous. — Mais oui, mais oui.
Barillon. — C’est un poisson d’avril !
Tous. — C’est évident ! C’est un poisson d’avril !
Madame Jambart. — Ah ! mon Dieu ! quelle émotion nous avons eue !
Barillon, ravi, embrassant Mme Jambart, en lui tapotant dans le dos avec ses deux mains. — Que c’est stupide de faire des farces pareilles ! Aussi fallait-il que nous fussions bêtes de croire qu’il était vivant !