en sautillant jusqu’à la psyché et s’y regardant.) Mariée !… Je suis mariée !…
Virginie, qui est passée pendant ce qui précède derrière la table de droite et se trouve au n° 3. — Ah ! merci de faire le bonheur de ma mère
Barillon, avec rage. — Ah !
Madame Jambart. — Ah ! je suis heureuse ! Il me semble que j’ai dix-huit ans !
Barillon, entre ses dents, — Ah ! cré nom d’un chien !
Madame Jambart, descendant vers Barillon. — Barillon, ça prolonge ma vie d’au moins dix ans.
Barillon. — Elle ne m’épargnera rien !
Madame Jambart, passant son bras autour du cou de Barillon qui est toujours assis et l’écrasant de son poids. — Est-ce que nous ne serons pas parfaitement heureux comme ça, tous les trois ensemble ?
Virginie, de l’autre côté de la table, prenant les mains de Barillon. — Oui, bien heureux !
Barillon, à Virginie. — Heureux… quand je vous perds ?
Virginie. — Vous y gagnez maman !
Barillon. — Je ne cherche pas la quantité !
Virginie. — Et puis, vous ne me perdez pas.