parlait pas du tout. Et je lui ai dit : "Vous ressemblez à Louis-Philippe !… Vive la Pologne, monsieur !"
Brigot. — Mais cela n’a aucun rapport !
Barillon. — Je sais bien, mais quand on est pochard !… Il m’a dit : "Laissez-moi, vous êtes ivre !" Là-dessus, je me suis monté, et je lui ai flanqué une gifle. Alors, bataille !… échange de cartes !…
Brigot. — Tu as un duel ?
Barillon. — Oui. Enfin, j’ai un duel et je n’en ai pas !
Brigot. — Comment, tu as un duel, et tu n’en as pas ?
Barillon. — Oui, j’ai un duel, si on veut, et si on ne veut pas, je n’ai pas de duel.
Brigot. — Je ne comprends pas.
Barillon, se levant. — Quand j’ai eu l’altercation, n’est-ce pas, ça m’a dégrisé. Alors, avec mon sang-froid ordinaire, quand nous avons échangé nos cartes, je n’ai pas donné la mienne.
Brigot. — Ah !
Barillon. — Non. J’ai donné celle du fameux escrimeur Alfonso Dartagnac.
Brigot. — La carte de Alfonso Dartagnac ?