Barillon, 'sentant le froid. — Eh ! là-bas, eh, je vous en prie ! L’air n’est pas si chaud ce soir !
Jambart, tout en allumant. — Laissez donc ! Nous autres marins, nous aimons à respirer l’air de la mer ! Voilà ce qui vous donnerait des poumons, au lieu de vous en faire en coton, comme une mouche !
Barillon, haussant les épaules. — « Coton ! Comme une mouche ! » Quelle comparaison !
Jambart. — Respirer à pleine poitrine un bon air vivifiant, les bonnes odeurs de la mer.
Barillon, se levant et allant lui-même fermer la porte. — Oui ! Mais c’est que près de Paris, les odeurs ne sentent pas la mer.
Jambart, se dirigeant vers la droite, premier plan. — Allons ! Vous allez nous faire crever dans le renfermé, j’aime mieux me retirer ! Vous voyez ! C’est moi qui cède, comme toujours !
Barillon. — Ourson, va ! C’est ça ! Allez vous coucher ! (Entre ses dents.) Allez coucher !
Jambart. — Quand j’ai mangé, il faut que je dorme !
Il rentre chez lui.
Barillon. — Et quand il a dormi, il faut qu’il mange ! Quelle