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Brigot. — Eh ! bien, mon neveu, Barillon. Est-ce qu’il fait bon ménage avec la mère ?

Ursule. — Ah ! Monsieur sait !… ça va cahin-caha.

Brigot. — Parbleu ! C’est toujours comme ça ! C’est toujours par les mères que ça pèche.

Ursule. — Enfin, pour donner à monsieur une idée de l’état des choses, ils font chambre à part.

Brigot. — Qui ?

Ursule. — M. Barillon.

Brigot. — Avec Virginie ?

Ursule, choquée. — Oh ! non, monsieur ! avec sa mère.

Brigot. — Comment, avec sa mère !… Eh bien ! il ne manquerait plus que ça !

Ursule. — Ah bien ! je trouve qu’elle est bien bonne de tolérer un pareil manque d’égards.

Brigot, passant au n° 1, à part. — Mais elle est épouvantable cette fille. (Haut.) Dis-moi, ma chambre est-elle prête ?

Ursule. — Pas encore, monsieur.