Page:Feydeau - Le Mouchoir, monologue en vers, 1881.djvu/11

Cette page n’a pas encore été corrigée


Moi, cependant, toujours modeste,

— Mais modeste très dignement -

Comme d’habitude, je reste

Impassible à tout compliment !


D’ailleurs, ce qu’on me dit, en somme,

A la fin ne m’apprend plus rien :

Chacun me traite de grand homme…

Depuis le temps, je le sais bien !


… Enfin, messieurs, que vous dirai-je ?

J’obtiens un triomphe complet !

C’était superbe !… mais j’abrège

Et je passe au dernier couplet :


Il chante.

« Enfin toute sa vie

» Elle a voyagé… mais

» C’est surtout en Turquie.

» Qu’elle eut un vrai succès !