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L’Abbé, lui prenant le bras.

Dieu ne retient que les péchés que l’homme commet à l’état conscient ; (Tout en marchant de façon à gagner tous deux la droite de la scène.) Mais sa miséricorde est trop grande pour qu’il fasse un grief d’un péché qui se produit en dehors du libre arbitre. Aussi, est-ce en son nom, mon fils, que je vous absous, et que je vous dis : allez en paix, vos péchés vous sont remis.

Maurice, se précipitant dans ses bras.

Oh ! mon père, mon père, que la bonté de Dieu est infinie !

L’Abbé, le serrant dans ses bras.

Mon cher enfant ! Que j’admire l’ardeur de votre foi de néophyte !

Maurice.

Mon père, je suis heureux.

L’abbé l’embrasse.