Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/44

Cette page n’a pas encore été corrigée

Maurice, avec insouciance.

Oh !

La Comtesse.

Si, si. (Au marquis.) Onfroy ! le rocking ! le rocking !

Le Marquis, tirant le rocking à lui, de façon à amener le pied de ce meuble entre le fauteuil gauche de la cheminée et le tabouret.

Voilà ! voilà !

Maurice.

Oh ! mon oncle, je vous en prie !

Le Marquis.

Laisse donc ! laisse donc ! Tiens, étends-toi.

Maurice.

Oh ! Je suis confus !

Il s’assied sur le rocking.

La Comtesse, le calant avec des coussins.

Et tiens ! sous ta tête ! sous tes reins !

Maurice, gentiment.

Mais, maman, je vous assure ! Vous allez me faire prendre pour plus malade que je ne suis.

Il s’étend.

La Comtesse, s’asseyant sur le tabouret près de son fils.

Allons, allons, veux-tu te laisser soigner !

Le marquis s’assied sur le fauteuil près de la cheminée, Eugénie est debout devant le fauteuil, à droite de la table.