Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/28

Cette page n’a pas encore été corrigée

bien, je ne l’entends pas ainsi ; et pour commencer, il est urgent que je te retire à la promiscuité de l’office. Tu me comprends, n’est-ce pas ?

La Claudie qui écoute tout ce discours avec de grands yeux ahuris, fait un signe affirmatif de la tête que dément l’expression de sa physionomie.

Le Marquis, levant les bras au plafond.

Mais pas un mot ! Tu lui parles chinois !

La Comtesse - N’importe ! Qu’il lui suffise de savoir qu’où je l’envoie, elle sera parfaitement heureuse… dans une atmosphère d’honnêteté, de sainteté, à l’abri du mal et de la tentation, au milieu de bonnes sœurs…

Le Marquis, avec une envolée de la main au-dessus de sa tête.

Ohé ! Ohé !

La Comtesse.

Et elle y restera jusqu’à son mariage, où de ce fait ma responsabilité se trouvera dégagée.

Eugénie.

Vous voyez, mon enfant, que c’est au contraire de la reconnaissance que vous devez à madame la comtesse pour la sollicitude qu’elle a pour vous.

La Claudie approuve de la tête, sans conviction.