Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/249

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
235
LE BOURGEON
LA MARIOTTE.

Ah ! c’est elle, ça ?

JEAN-LOU.

C’est elle.

LA MARIOTTE.

Je ne l’aurais pas reconnue.

JEAN-LOU.

Sur du verre, n’est-ce pas ? et au-dessus de sa tête, une femme en l’air, qui brandit une couronne ; j’ai vu ça dans des tableaux… ça fait bien… Et moi, à genoux, lui baisant respectueusement le bout des doigts, une main sur mon cœur.

LA MARIOTTE.

Oui, oui.

JEAN-LOU.

Au fond, la mer avec une moitié de soleil qui en sort. C’est ce qu’on appelle une allégorique.

LA MARIOTTE.

Comme tu es instruit.

JEAN-LOU.

On a été élevé à la ville, pas vrai ? vous croyez que ça lui fera plaisir ?

LA MARIOTTE.

Comment, mais c’est très joli !