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pieds et les oint de parfums.
Etiennette, à qui tout ceci paraît peu de chose.
Quand on aime !
Maurice, avec transport.
Comprenez-vous la beauté de cet acte de foi et d’humilité ? Comprenez-vous que le Sauveur en fut touché par tout ce qu’il contenait de repentir, d’expiation et d’amour ? Comprenez-vous ? Comprenez-vous ?
Etiennette, comme grisée.
Ah ! je ne sais pas… je ne sais pas si je comprends le sens de vos paroles !… je comprends que votre voix est une musique qui me monte à l’âme, me berce et m’étourdit.
Maurice, décontenancé par ces paroles inattendues, presque à mi-voix.
Madame ! Madame ! Perdez-vous l’esprit ?
Etiennette, id.
Ah ! je comprends la Magdeleine quand je me mets à sa place : s’humilier devant celui qu’on aime. Quelle joie !… Ah ! si je pouvais !… si je pouvais… !
Maurice, reculant sur son tabouret.
Madame !…