Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/196

Cette page n’a pas encore été corrigée

Eugénie, entre ses dents.

Ca !…

La Comtesse. -… que vraiment, au moment de l’aborder, j’hésite : un trouble m’envahit.

Etiennette, inquiète.

Eh ! mon Dieu, quoi donc madame ?

La Comtesse.

J’espère que vous ne prendrez pas ce que je vais vous dire en mauvaise part et que vous me tiendrez compte de l’effort que je m’impose ; nous sommes femmes ; au fond de toute femme, il y a une mère !… Vous me comprendrez.

Etiennette, empressée.

Parlez, madame ! je serai trop heureuse si vous m’apportez une occasion de reconnaître tout ce qui a été fait pour moi dans votre famille.

La Comtesse.

Merci de ces bonnes paroles !… C’est une pauvre mère affolée qui vient vous trouver. Il s’agit d’une question où je suis tellement incompétente… ! Si vous saviez : les uns me disent : "il faut faire ceci ! ", les autres me répètent : "n’en faites rien ! " Je ne