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Paulette, ébahie.
Ah !
Elle va au-dessus de la table derrière le canapé prendre et allumer une cigarette.
Cléo, s’asseyant près d’Etiennette sur le canapé.
Mais ma pauvre Etiennette, mais c’est de l’amour !
Etiennette.
Eh bien ! oui, je l’aime, là ! je l’aime !
Cléo, tout en prenant sans se lever, la cigarette que Paulette lui passe par-dessus la table.
Eh ! bien, mon colon !
Elle allume sa cigarette à celle de Paulette, que cette dernière lui tend également par-dessus la table.
Etiennette.
Oh ! mais rien de commun avec l’amour tel que nous le concevons : c’est quelque chose de pur, d’idéal…
Guérassin, sur le même ton qu’Etiennette.
D’éthéré…
Etiennette, sur un ton sans réplique.
Mais oui !… (Après un temps.) Oh ! certes, d’abord, je l’ai désiré comme un autre homme : matériellement, sensuellement. J’avais comme un besoin de lui, de le voir, de lui dire mon amour. Il est venu ; je n’ai pas osé ; l’aveu a expiré sur mes lèvres ;