Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/121

Cette page n’a pas encore été corrigée

humaine après tout !… Eh ! bien, pourquoi s’insurger contre elle ? Faisons en sorte que Maurice ne vive pas plus longtemps en marge de cette loi !… et pour cela, le mieux est de laisser parler la nature : entoure habilement Maurice, sans avoir l’air de rien, de jolies femmes, de frimousses aguichantes !… qu’il en trouve partout et tout le temps !… que diable, il n’y a pas un homme qui n’ait son heure de défaillance et, un jour où la tentation sera trop forte…

Il gagne la droite.

La Comtesse, bien simplement.

Je le connais, il se mettra à prier.

Le Marquis.

Oh ! alors, zut !

Il remonte.

La Comtesse.

Et puis, tu es bon ! "Entoure-le, entoure-le" ! Comment veux-tu, que je m’y prenne ! Je n’en connais pas, moi, des femmes ! En as-tu toi ?

Le Marquis, qui est un peu redescendu sur les paroles de sa sœur.

Moi ? Mais ma pauvre sœur du bon Dieu, il y a longtemps que je suis rangé des voitures !