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ACTE DEUXIÈME


La garçonnière de Massenay, rue du Colisée. — Entresol coquet, tendre, féminin. — À gauche premier plan, pan oblique au centre duquel un lit de milieu avec son baldaquin. — Entre le lit et le manteau d’arlequin, petite table ronde à dessus de marbre tenant lieu de table de nuit. — À droite, premier plan, porte donnant dans le cabinet de toilette ; le battant de la porte a été supprimé et remplacé par une portière sans embrasse. — Deuxième plan droit, en pan coupé, une porte à deux vantaux ouvrant en dedans de la scène et donnant directement sur l’escalier de la maison ; à cette porte une serrure praticable. — Deuxième plan gauche, en pan coupé, une cheminée surmontée de sa glace. — Dans le panneau face au public entre les deux pans coupés, une fenêtre à hauteur d’appui, avec sa barre d’appui extérieure. — Rideaux pareils à la portière et dans leur embrasse dès le lever du rideau, pour permettre d’ouvrir la fenêtre plus rapidement, — rideaux de vitrage en tulle brodé. — Dans le petit panneau qui sépare le cabinet de toilette de la porte d’entrée, petit meuble d’appui, sur lequel sont, entre autres objets, une pendule, le chapeau de Francine, un tire-bouton. — Sur la cheminée un bronze, deux potiches avec des fleurs, un bougeoir et des allumettes. À côté du lit, presque au pied, faisant face à la table de nuit, un tabouret en forme d’X. Adossé au pied du lit, un tout petit canapé bas, de la dimension tout au plus d’un très large fauteuil. — Sur ce canapé, l’habit noir complet de Massenay. — De l’autre côté du lit, vers le pied et regardant la