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jamais avec les femmes… Oui… oui… Je te remercie.

Francine, avec ironie.

Il n’y a vraiment pas de quoi, mon ami.

Chanal, allant à son phonographe.

Là ! Et maintenant, pour l’amour de Dieu ! laisse-moi finir mon cylindre !

Francine (2), remontant.

Ah ! bien alors, je te dis adieu, parce que je vais sortir ; et comme je dîne chez maman et que je ne rentrerai pas avant dîner…

Chanal.

Ah ? (Moqueur.) Madame Benoiton ! Allons va ! (Il l’embrasse.) Ne rentre pas trop tard.

Francine.

Tout de suite après le théâtre ! Maman me remettra chez moi.

Chanal.

Bon, bon ! va.

Francine sort de gauche.



Scène XIII.

CHANAL seul, puis ÉTIENNE, puis COUSTOUILLU.
Chanal, tout en changeant les diaphragmes du phonographe.

Voyons, où en suis-je avec tout ça…! Tiens, mon cylindre est au bout ! Je n’ai donc pas ar-