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Chanal, après un temps, à Coustouillu.

Eh !… Eh ! bien, Coustouillu !

Coustouillu, comme un homme qu’on réveille brusquement.

Hé ?

Chanal.

Il faut redescendre, mon vieux. (Indiquant Hubertin.) Monsieur qui est très honoré… et cætera, et cætera.

Coustouillu.

Oh ! pardon !… (Il s’incline.) Monsieur.

Chanal.

À la bonne heure.

Hubertin, saluant Francine qui est au-dessus du piano.

Madame !

Francine.

Au revoir monsieur.

Chanal accompagnant Hubertin sort avec lui. Francine et Coustouillu esquissent le mouvement de sortie. Francine s’arrête sur le pas de la porte, pour les regarder partir. Coustouillu sans précipitation, et par un mouvement arrondi, remonte jusqu’à la petite table du fond sur laquelle il prend son chapeau.
Chanal, reparaissant.

Là ! Eh ! bien va déjeuner Francine !

Francine.

J’y vais.

Chanal, se remettant à son phonographe.

Et puis tiens ! Emmène donc Coustouillu avec toi ! J’ai mon cylindre à faire, ça ne l’amuserait pas.