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la Chambre, eh ! bien je lui dirai mille tonnerres…!

Francine, arrivant de gauche et descendant (2) par le milieu de la scène.

Voilà, c’est fait !…

Coustouillu, brusquement paralysé par l’entrée de Francine.

Euh je… euh ! je… c’est… c’est euh !…

Francine.

Mais qui est-ce qui criait donc comme ça ? (À Hubertin.) C’est vous, monsieur ?

Hubertin.

Non… c’est monsieur.

Francine.

Vous, monsieur Coustouillu ? Ce n’est pas possible !

Coustouillu, essayant de se donner l’air dégagé.

Oui. Oh !… Pffu !

Dans son trouble il a pris machinalement le chapeau de Francine laissé sur le piano et s’évente avec. Il s’en aperçoit peu de temps après, fait un « oh ! » à peine perceptible et repose vivement le chapeau à sa place.
Francine.

Monsieur Coustouillu élevant la voix ! Oh ! je regrette de n’avoir pas vu ça ! pour la rareté du fait…!

Coustouillu, riant jaune.

Oho !

Hubertin, à part.

Quel drôle de personnage !