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Hubertin.
Oui…! Il est timide au singulier et audacieux au pluriel.
Chanal.
Voilà.
Francine.
Mais aussi ce n’est pas le moyen de le mettre à son aise que de le taquiner tout le temps.
Coustouillu rentre débarrassé de sa botte d’asperges.
Chanal (3).
Ah ! te voilà ? Tu as déposé ta botte ?
Coustouillu (2), s’efforçant de sourire et sans presque descendre.
Hein ? euh… oui, oui !
Chanal.
Eh ! bien, tu ne te sens pas plus à ton aise comme ça ?
Coustouillu.
Si !… sisi !
À ce moment paraît Étienne, portant la botte d’asperges d’une main et une carte sur un plateau.
Étienne, présentant le tout à Francine.
Pour madame.
Francine, qui est debout à l’angle du piano et du canapé, étonnée.
Pour moi ?
Elle va prendre la botte et la carte des mains d’Étienne qui sort aussitôt. Coustouillu qui est au supplice depuis l’entrée d’Étienne, et voudrait être à cent pieds sous terre, se glisse, en se faisant aussi petit que possible, derrière Francine de façon à venir occuper la