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Chanal.

C’est ce que je fais, mais quand je lis, j’aime bien fumer… tu n’as rien par là ?… J’ai oublié mes cigarettes…

Massenay.

Mais tu sais bien que je ne fume pas !… Ah ! attends ! dans la crédence, tu sais ! il doit y avoir encore des cigares… même qui viennent de toi.

Chanal.

Ah ! parfait ! merci ! ne vous dérangez pas ! (À Belgence.) Monsieur, tous mes vœux !

Belgence.

Tous mes compliments !

Sort Chanal.
Massenay, allant à Belgence.

Je te demande pardon, mon cher Belgence…

Belgence.

Comment, c’est moi, au contraire !… (Lui mettant une main sur l’épaule, et de l’autre main lui serrant la main.) Tu sais, je suis profondément touché.

Massenay.

Mais voyons…

Belgence.

Si, si ! je sens bien l’effort que tu t’imposes pour me rendre service ! (Quittant Massenay et descendant un peu.) Car enfin, tu en veux toujours à Sophie.

Massenay, d’un air détaché.

Moi ? Oh !