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Massenay.

C’est possible ! Mais je t’ai épousée et tu m’obéiras !

Francine, se montant.

Prends garde ! ne me pousse pas à bout !

Massenay.

Parce que ?

Francine.

Parce que j’en ai assez ! j’en ai assez ! j’en ai assez !

Massenay.

Oh ! moi aussi, j’en ai assez !

Francine.

Ah ! C’est comme ça ! Eh ! bien c’est toi qui l’auras voulu !

Elle descend à gauche.
Massenay.

Oui ! je connais le refrain : tu prendras un amant ! Eh ! bien prends-le donc cet amant, puisque tu en meurs d’envie ! Prends-le une bonne fois et que je te pince ! c’est tout ce que je demande !

Francine.

C’est bien, tu n’auras pas à me le dire deux fois.

Massenay.

À ton aise !

Il remonte vers son cabinet.
Chanal, le suivant.

Mais tu es fou ! On ne défie pas une femme !