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Francine, se rapprochant de Chanal, qui tourné du côté de Massenay, le considère avec des hochements de tête de découragement.

Oui, oh ! « tu auras l’œil » : juste assez pour n’y voir que du feu !… comme tous les maris ! Il n’y a qu’à voir quand ça arrive : c’est toujours celui-là qu’ils soupçonnent le moins… (Touchant Chanal pour en appeler à lui.) N’est-ce pas, Alcide ?

Chanal, que cette apostrophe arrache brusquement à son absorbement.

Oh ! non, je vous en prie, laissez-moi en dehors !

Francine, gagnant vers le piano.

Ah ! la, la, la, la !

Massenay.

Oh ! oui ! Ah ! la, la, la, la.

Tout en parlant il gagne la droite tandis que Chanal remonte en levant les bras au ciel.
À ce moment, par la porte de gauche, arrive Madeleine, apportant une robe en tissu clair. Cette robe doit être faite de telle sorte que la jupe soit indépendante du corsage et se passe avant ce dernier.



Scène V.

Les Mêmes, MADELEINE.
Massenay, qui s’est retourné à l’entrée de Madeleine.

Qu’est-ce qu’il y a, Madeleine ?