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Massenay.
Ah ! combien de fois je l’ai dit !
Chanal, affectant le ton bourru.
Mais à commencer par toi ! (Changeant de ton.) Si tu lui avais demandé simplement : « où as-tu été ? »
Massenay, bien doux.
C’est ce que j’ai dit : « Où as-tu été ? »
Chanal.
Oh ! pardon ! tu as dit : (Ton bourru.) « Où as-tu été ? » Tandis que si tu avais dit : (Voix sucrée.) Où as-tu été, ma chérie pour rentrer déjeuner, (Appuyant sur le trois.) à trois heures de l’après-midi ?… » Elle t’aurait répondu : « Mon chéri !… » Là, comme deux amours — « J’ai été à l’enterrement des Duchaumel. »
Massenay, à ce mot, reste coi, la fourchette en l’air sur le chemin de sa bouche ; il demeure un instant interdit, puis un peu penaud.
L’en… l’enterrement des Duchaumel ?
Francine, avec une moue de mépris, et sans daigner regarder son mari.
Mais oui.
Massenay, un temps de réflexion, puis.
C’était aujourd’hui ?
Francine, même jeu.
Mais dame !
Massenay, un temps, puis.
Diable ! Je l’ai complètement oublié !