Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/271

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Chanal, révolté.

Oh !

Francine, indignée.

Moi ? moi, j’ai eu des amants ?

Massenay, méchant.

Oui, toi !

Francine, suffoquée.

Qui ? qui ? nomme m’en un !

Massenay.

Mais… moi !

Francine et Chanal.

Oh !

Elle gagne nerveusement l’extrême gauche, suivie de Chanal qui s’efforce à la calmer.
Massenay.

Parfaitement !

Il gagne l’extrême droite.
Francine, indignée, l’indiquant de la main.

C’est lui ! lui qui me le reproche !

Massenay, pivotant sur lui-même.

Il ne s’agit pas de rep… (L’arrivée d’Étienne qui entre avec un plateau servi, lui coupe la parole. — Silence général mais on sent tout le monde tendu. Massenay, les deux mains derrière le dos, arpente la scène jusqu’au fond puis redescend. — Apercevant Étienne pivotant à droite puis à gauche, pour trouver une table où poser son plateau, — avec humeur.) Eh ! bien, c’est fini ! Quand vous aurez fini de valser… posez ça là !

Il indique la table de droite.