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sais pas si c’était ainsi de ton temps, mon cher ? mais voilà à quelle heure on peut se mettre à table, avec madame !
Francine, toujours debout dans l’angle du piano et du canapé, d’un ton dédaigneux et par-dessus son épaule.
Tu n’avais qu’à te mettre à table sans moi.
Massenay, du tac au tac et également par-dessus son épaule.
On n’est pas marié pour prendre ses repas chacun de son côté !
Francine, id.
En tout cas, si tu avais été là, il y a assez longtemps que je suis rentrée.
Massenay, marchant sur elle et tranchant comme une lame de couteau.
C’est faux ! il y a un quart d’heure ; le concierge me l’a dit.
Francine, sur un ton d’ironie méprisante.
Ah ! si tu interroges le concierge !
Massenay, renonçant à se contenir.
Enfin, où as-tu été ?
Francine, les yeux au plafond.
Demande au concierge.
Massenay, comme s’il allait sauter sur elle.
Francine !
Francine, daignant descendre les yeux sur lui.
Quoi ?
Massenay, se dominant et remontant rageusement.
Oh !