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Étienne, haussant des épaules résignées.
C’est madame qui l’a mise là !
Il descend entre la table et la cheminée.
Chanal.
C’est drôle, cette manie de ne jamais laisser les choses à leur place !
Étienne, heureux de trouver quelqu’un qui pense comme lui.
Ah ! monsieur, ce qu’on dit ça de fois, nous autres, à l’office ! (Avec amertume.) Mais c’est des choses qu’on est forcé de se dire à soi-même.
Chanal, suivant le fil de son idée.
Enfin voilà une bergère qui appartient au petit salon… ! (Se levant et traversant la scène.) Ah ! et puis, au fond, je ne sais pas de quoi je me mêle ; ça ne me regarde pas !… Je ne suis pas chez moi ici ! (Il s’est assis sur le tabouret à gauche de la table, le bras gauche appuyé sur celle-ci. Voyant Étienne tout près de lui, pris d’un besoin de lui tirer les vers du nez.) Et… dites-moi !
Il lui fait de la tête le signe d’approcher.
Étienne, avançant la tête.
Monsieur ?
Chanal, l’air inquisiteur et très en sourdine.
À part ça ; ça… ça va ici ?
Étienne, pas mécontent.
Mais… comme ça, monsieur !
Chanal.
Ah ?