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Chanal, têtu.

Mais non, mais non ! (À Francine.) Voici madame…

Massenay, avec violence.

Ah ! et puis en voilà assez !

Chanal.

Qu’est-ce que tu dis ?

Massenay.

Il n’y a pas de « qu’est-ce que tu dis ? » !

Chanal.

Ah ! mais pardon !

Massenay.

Oh ! pardon toi-même.

Sophie.

Messieurs ! messieurs !

Les deux hommes n’écoutent rien, ils se disputent et s’invectivent parlant tous les deux à la fois, en dépit de Sophie qui mêle sa voix à la leur pour essayer de les calmer. Francine, seule, reste complètement en dehors de la dispute. Au plus fort de la discussion, Coustouillu sort de la chambre de gauche et descend au n°2 entre Sophie et Massenay.
Coustouillu, sans tenir compte de la discussion, tombant à pic pour la faire dévier.

Mais dites donc ? on m’oublie.

Massenay, au comble de l’exaspération, retournant sa colère contre Coustouillu.

Ah ! non, toi, assez ! fiche-nous la paix ! Merci ! j’ai assez d’eux !… (Le poussant par les épaules, et le faisant pivoter chaque fois qu’il se retourne pour lui parler.) Tiens ! va par là ! va par là.