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Auguste, bas, à Massenay.

Mais monsieur il ne veut s’en aller qu’après avoir fait un poker

Massenay, à mi-voix, à Auguste, tout en le poussant vers la porte.

Eh ! bien mon ami, qu’est-ce que vous voulez ? Faites un poker !

Auguste, revenant à Massenay.

Mais je ne sais pas y jouer…

Massenay.

Eh ! qu’est-ce que ça fait ? Vous savez la manille !… eh ! bien, qu’il joue le poker et vous la manille… il est saoul ; il ne s’en apercevra pas. Allez !

Il le repousse vers la porte.
Auguste.

Ah ?… (Avec un soupir.) Oui, monsieur !

Sonnerie. — Il sort.
Massenay.

Allons bon, encore la sonnette !

Coustouillu.

Alors mon ami, pour en revenir…

Massenay.

Oui, tout de suite. (Il va au fond d’où l’on entend un bruit de voix, il entr’ouvre la porte qu’il referme vivement.) Oh ! nom d’un chien, les Chanal !

Il redescend précipitamment vers Coustouillu.
Coustouillu.

… Voici ce que…