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Coustouillu.

Hubertin ? Vous avez dit Hubertin ?

Massenay, intervenant entre eux et les séparant.

Hein ! Mais non, mais non… ! Qu’est-ce que tu vas entendre avec ton Hubertin ?… Il te poursuit en rêve, ma parole ! Il a dit Vertin ! ça n’a aucun rapport !

Coustouillu, méfiant.

Vertin ? il a dit Vertin ?

Auguste, hésitant, tout en rattachant sa cravate.

Hein ?… Oui Monsieur.

Coustouillu, id.

Ah ?… c’est drôle !… Qu’est-ce que c’est que ce Vertin ?…

Massenay.

Rien !… Quoi ? C’est un mendiant !… un pauvre vieux mendiant à qui je fais donner des vêtements. Tu n’as jamais vu de mendiants à domicile ? Tiens ! veux-tu lui donner quelque chose ?

Coustouillu.

Non !

Massenay.

Eh ! bien alors, laisse-nous tranquille !

Coustouillu, peu satisfait par cette explication.

Oui, enfin… !

Massenay.

Allez Auguste ! allez expédier votre pauvre homme (Plus bas.) Et quand ce sera fini vous me préviendrez…