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Sophie.

Ah ! bien mon ami pas plus que nous ! si vous saviez par quelles émotions nous venons de passer : une espèce de pochard… !

Coustouillu, qui a bien d’autres chiens à fouetter.

Oui, madame, oui. (À Massenay.) Mon ami ! j’ai besoin de toi ! je me bats.

Massenay.

Toi ?

Sophie.

Vous ?

Coustouillu.

Oui ! je ne peux pas encore dire pourquoi ; plus tard peut-être… si le scandale éclate !… Mais jusque-là… ! C’est un nommé Hubertin !…

Massenay, étourdiment.

Hubertin ? c’est Hubertin ?

Coustouillu.

Tu le connais ?

Massenay, changeant de ton.

Pas du tout !

Sophie.

Non ! « Hubertin », c’est la première fois que nous entendons ce nom-là !

Coustouillu.

Oui ! ah ! bien, c’est un joli monsieur !

Sophie.

Non mais figurez-vous que tout à l’heure un affreux ivrogne… !