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Hubertin, soulevant à peine sa tête pour la laisser retomber aussitôt dans son bras.
Laisse-moi ! je veux pleurer ici jusqu’à ma mort.
Massenay.
Vous irez pleurer jusqu’à votre mort où vous voudrez, mais hors de chez moi ! Allez, filez ! ou gare à vous !
Hubertin.
C’est ça, insulte-moi ! brutalise-moi ! je l’ai mérité !
Massenay, agitant son revolver d’un air menaçant.
Prenez garde ! c’est moi qui ai le revolver, maintenant ! Filez ! ou je tire !
Hubertin, tendant sa poitrine.
Tire, va ! tire ! je suis prêt à mourir.
Massenay, même jeu.
Je ne ris pas, vous savez ! prenez garde !
Hubertin.
Va, va ! tu peux tirer ! D’abord, je ne crains pas les balles ! Quand je suis saoul, je suis blindé !
Massenay, à bout de ressource.
Oh ! c’est trop fort… ! Mais sapristi ! Je ne peux pourtant pas le tuer !
Hubertin.
Eh ! bien !… tire, voyons !
Massenay, ne voulant pas s’avouer vaincu.
Mais parfaitement.
Hubertin.
Eh ! bien, va ! qu’est-ce que tu attends ?