Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/207

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sophie, le voyant dévêtu.

Ah !

Massenay.

Mon Dieu ! Mon Dieu !

Sophie.

Il n’a pas de vêtements !

Massenay.

Oui, oui, tu sais : il a l’ivresse impudique.

Hubertin, jetant son pardessus et son chapeau à Auguste.

Valet de pied ! mon chapeau, mon paletot au vestiaire !

Auguste, recevant les vêtements.

Hein ?

Massenay.

Va, va ! tu ne peux pas rester ici. (Allant à Hubertin.) Vous n’avez pas honte ? devant ma femme !

Hubertin, à pleine voix.

Où ça, ta femme ?

Massenay, indiquant Sophie.

Mais là ! madame !

Hubertin.

Ah ! non, mon vieux ! ta femme, tu me l’as déjà présentée cette nuit !

Sophie.

Quoi ?

Hubertin.

Ou alors, t’es bigame !

Massenay, à part.

Ouh ! l’animal !