Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Belgence, confirmant — à Planteloup.
C’est son mari.
Planteloup.
Mais ça m’est égal !… ça ne se fait pas, ça, monsieur ! Vous êtes disparu, assassiné ; la police est saisie… on n’a pas le droit de revenir comme ça.
Il remonte furieux jusqu’à la table.
Massenay, ahuri, le regarde remonter puis se tournant vers sa femme.
Qu’est-ce que c’est que ce monsieur ?
Sophie.
C’est M. le commissaire de police. Tu comprends : on croyait qu’il t’était arrivé malheur…
Belgence.
… alors, n’est-ce pas ? on ouvrait une enquête.
Massenay, pouffant de rire.
Non ? Ah ! que c’est drôle ! (À Planteloup qui est redescendu.) Eh, bien, monsieur vous voyez ! il n’y a plus qu’à la clore, votre enquête.
Planteloup.
Oh ! Mais permettez ! Ça ne peut pas se terminer comme ça ! Nous ne sommes pas des pantins qu’on fait pirouetter à sa guise.
Belgence, essayant d’intervenir.
Non, Planteloup, écoutez !
Planteloup, l’écartant, passant devant lui.
Fichez-moi la paix ! (À Massenay.) Voilà une af-