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que vous et au moins vous ne risquez pas de poser une question inconsidérée qui pourrait entraver la marche de notre enquête. (Sophie hausse les épaules. — À Lapige.) Répondez mon ami.

Lapige.

Euh… (Aboyant.) Ouahouah ! ouahouah ! ouahouah !

Sophie, pendant que Lapige continue à aboyer.

Ah ! mon Dieu ! qu’est-ce qu’il a ?

Planteloup, sur les aboiements de Lapige.

Qu’est-ce qui vous prend ?

Auguste.

C’est ce que j’ai dit à madame.

Lapige, qui n’a pas cessé d’aboyer pendant ces répliques.

… Ouahouah ! Ne faites pas attention messieurs, madame, ça me prend comme ça dans les moments d’émotion et puis… (Grognement de chien.) rrrrre… ouah !… Ça passe !

Belgence.

Comme c’est curieux.

Sophie.

Voyons mon ami, ce n’est pas le moment de vous troubler.

Planteloup.

Aboyez une bonne fois, et que ce soit fini !

Lapige.

Merci, monsieur, ça va comme ça.

Planteloup.

Oui ? Alors dites-nous ce que vous savez.