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Scène V

MASSENAY, FRANCINE, HUBERTIN sous la couverture, puis COUSTOUILLU.

Francine, qui est allée à leur suite jusqu’à la porte, la refermant avec violence ; puis, sur la place, se retournant vers Massenay effondré sur son canapé. Bien posément, bien amère, en se croisant les bras. Eh ! ben ?…

Massenay, écartant de grands bras.

Eh ! ben ?…

Francine, redescendant.

Vous pouvez vous vanter de m’avoir mise dans une jolie situation.

Massenay, tout penaud.

Ma chère amie, je suis désolé !…

Francine, remontant jusqu’au meuble d’appui où elle va chercher son chapeau.

Ah ! « je suis désolé » ! Si vous trouvez que ça arrange quelque chose !

Massenay.

Bien oui, je sais bien, mais qu’est-ce que vous voulez ?

Il se remet à essayer de se chausser.
Francine, redescendant jusqu’au-dessus du canapé, son chapeau à la main, prête à le mettre.

Eh ! mon cher, quand un galant homme