Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/143

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Massenay, se levant.

Ah ! mon… ? Émile Massenay.

Le Commissaire.

Massenay ?

Instinctivement il met la main à son chapeau.
Massenay.

Non, non !

Chanal, avec pitié.

Non !… Ça n’est même pas lui !

Massenay.

Trente-sept ans, rentier, demeurant 28, rue de Longchamp.

Le Commissaire.

Et vous reconnaissez avoir été surpris tous les deux en flagrant délit !…

Francine, commençant à perdre patience.

Tout, monsieur le commissaire, tout… et encore davantage. Ça vous suffit-il ?

Le Commissaire.

Mon Dieu, je crois qu’on serait exigeant d’en demander plus que ça. (À Chanal.) N’est-ce pas ?… Geste d’acquiescement de Chanal.

Francine, comme une femme qui en a pris son parti. Sur un ton aigre.

Bon ! eh ! bien, maintenant, monsieur le commissaire, je voudrais bien m’habiller, par conséquent, n’est-ce pas… ?

Tout en parlant, elle enfile son corsage.