Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/133

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ce jeu de scène, se précipitent, Massenay à la fenêtre qu’il ouvre, Francine à la porte qu’elle secoue désespérément.
Massenay, regardant dans la rue avec désespoir.

Personne ne viendra donc à notre secours !

Francine.

Et cette porte ! cette porte qui est fermée !

Hubertin, par terre.

Oh ! mais il y a des courants d’air…

Une voix, à l’étage supérieur.

Eh ! bien qu’est-ce qu’il y a donc en dessous ? Qui est-ce qui tire des coups de revolver ?

Francine, courant à la fenêtre ainsi que Massenay qui était un peu redescendu.

Dieu ! C’est le ciel qui l’envoie !

Hubertin.

Fermez donc la fenêtre là-bas.

Frileux, il tire sur lui le couvre-pied, sous lequel il disparaît complètement.
Massenay, se penchant extérieurement, le dos appuyé à la barre d’appui.

Au nom du ciel, monsieur, au secours ! Prévenez le concierge, dites-lui de monter avec les agents : il y a un fou chez moi !

La voix.

Un fou ?

Massenay.

Oui, un fou…

Il fait une mimique avec les bras et la tête, pour imiter un fou.