Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/223

Cette page a été validée par deux contributeurs.

POCHE, lui envoyant en manière de bonne farce un coup de son chapeau dans l’estomac.

Eh !… mais je vous reconnais vous ! c’est vous qui étiez tantôt au Minet-Galant !

ÉTIENNE.

Oui, monsieur, oui.

POCHE.

C’est vous le cocu !

ÉTIENNE, vexé.

Oh ! oh !… monsieur !

RAYMONDE.

Qu’est-ce qu’il dit ?

POCHE, à la voix de Raymonde se tournant vers elle.

Eh ! mais… madame aussi !… C’est la madame de l’hôtel… avec qui qu’on s’est embrassé… (S’avançant vers elle.) Bonjour madame.

RAYMONDE, effrayée, tirant vivement Tournel, pour le mettre entre elle et Poche.

Ah ! mon Dieu !… Tournel, Tournel, qu’est-ce qu’il a ?

TOURNEL (2).

Allons, allons, mon ami.

POCHE, indiquant Tournel.

Ah ! et puis son gigolo !… Ah ! bien, celle-là !… Ça va bien ?

Il veut l’embrasser.
TOURNEL, l’écartant.

Allons ! Voyons ! Victor-Emmanuel !… Victor-Emmanuel !

Il descend ainsi que Raymonde vers la gauche.